BioUrban l’arbre artificiel

Mis au point par la société « Biomitech », chacun de ces arbres qui fonctionnent avec des algues peut absorber autant de pollution que 368 vrais arbres.
Mis au point par la société « Biomitech », chacun de ces arbres qui fonctionnent avec des algues peut absorber autant de pollution que 368 vrais arbres.
Dans le futur, nos maisons auront des murs en micro-algues ! Au laboratoire du Gepea, à Nantes, on cultive des micro-algues par millions, pour permettre aux ménages de consommer moins d’énergie
Une récente étude publiée dans le journal Chem et menée par les équipes de recherche des universités de Birmingham et d’Utrecht fait éloge des microalgues fluorescentes pour leur potentiel énergétique phénoménal. Ces algues qui élisent domicile au fond de l’océan pourraient en effet détenir le « secret » des cellules solaires organiques de nouvelle génération.
Développer la culture des microalgues au sein de biofaçades en tirant profit des échanges thermiques et chimiques avec le bâtiment hôte. C’est la technologie développée par XTU Architects dans le cadre du consortium SymBIO2.
Aujourd’hui, le bitume qui recouvre nos routes est fait à base de résidus de pétrole qu’on mélange avec des granulats pour obtenir une sorte de pâte épaisse dont on fait les enrobés routiers. Dans le bio-bitume mis au point par le CNRS, le pétrole est remplacé par des résidus de micro-algues.
La révolution de la chimie verte arrive de Montpellier. Après avoir réalisé une première mondiale en 2012 en produisant de l’éthanol à 3 % de concentration, Deinove a annoncé en début d’année avoir triplé ce rendement, rendant de plus en plus probable l’exploitation industrielle de son procédé, prévue pour 2015.
Le cabinet d’architectes Sitbon a imaginé une ferme aquatique, destinée à la culture du phytoplancton, qui prend la forme d’une sphère semi-immergée abritant également des laboratoires scientifiques et des espaces ludiques.
Derrière LDC Algae se cache une future ferme de culture de micro-algues, la plus grande d’Europe. Ce projet pharaonique de 30 millions d’euros devrait voir le jour à Plouguenast en 2015. Entretien avec René-Jean Guillard, chef d’entreprise et porteurs du projet LDC Algae
Le deuxième Euromaritime se déroulera à Paris en 2015, au Parc des Expositions de la Porte de Versailles, les 3, 4 et 5 février. Rendez-vous est donné à tous les acteurs européens de l’économie de la mer. Car l’Europe sera de nouveau placée au centre du projet porté par les organisateurs.
Les micro-organismes marins ouvrent de nombreuses perspectives pour la recherche médicale, la cosmétique ou encore la bioénergie. Pour en savoir plus, rencontre avec le responsable du département de biotechnologie et de ressources marines de l’Institut de recherche pour l’exploitation de la mer (IFREMER).